5 janvier 2022
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Silvia Mancini, « Sobrevivir con la Muerte: ecología de una práctica “pagana” en el valle de México », Artelogie, ID : 10.4000/artelogie.7648
L’origine et la diffusion du culte de la Santa Muerte, en train de se propager au Mexique de manière exponentielle, a suscité les interprétations les plus diverses: l’héritage du monde précolonial; l’iconographie de la ‘sœur Mort’ promue par les franciscains; l’esthétique baroque; la réhabilitation antireligieuse et polémique, au début du XXème siècle, d’un culte précolombien constituent autant de lectures convoquées tour à tour pour rendre compte de cette institution. Si toutes ces interrogations sont légitimes elles ne sont pas pour autant incompatibles avec le questionnement sur l’écologie de ce culte. A partir de l’hypothèse d’une co-genèse et d’un co-développement de cette pratique dévotionnelle avec la catastrophe environnementale qui a frappé la vallée de Mexico, cet article veux explorer la logique des pratiques entourant la Santa - sorte de prothèse symbolique par laquelle les adeptes prolongent leur emprise sur le monde et s’adaptent à lui.