Estilo austral: paisaje, arquitectura y regionalismo nacionalizador en el Parque Nacional Nahuel Huapi (1934-1943)

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20 avril 2017

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Jens Andermann, « Estilo austral: paisaje, arquitectura y regionalismo nacionalizador en el Parque Nacional Nahuel Huapi (1934-1943) », Artelogie, ID : 10.4000/artelogie.834


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Los años 1930 y 1940 marcaron la emergencia, en la arquitectura latinoamericana, de nuevos idiomas de modernidad nacionalista que al mismo tiempo buscaban reivindicar patrimonios históricos, arqueólogicos y ecológicos hasta entonces marginados por la emulación de modelos europeos. Pero la incorporación de repertorios y saberes subalternizados no necesariamente iba acompañada de una vocación de cambio sociopolítico o de consideración hacia el entorno no-humano y su preservación en un contexto de avance tecnológico extractivo. Los Parques Nacionales creados en la Argentina de la ‘Década Infame’ y su arquitectura hotelera y turística son un caso ejemplar, por el contrario, de un ‘paisajismo neo-colonial’ que transformaba en trofeos decorativos para el turismo las referencias a elementos culturales y ecológicos que esta misma avanzada estatal estaba ayudando activamente a eliminar. Este trabajo estudia la obra arquitectónica de Parques Nacionales, en particular el edificio emblemático de la época, el hotel Llao Llao, a partir del análisis del discurso formal que esta arquitectura construía para proyectar (y así, transformar) al ‘paisaje’ de la Patagonia.

Les années 1930 et 1940 voient l’émergence, dans l’architecture latino-américaine, de nouveaux langages de modernité nationale et de revendication de patrimoines historiques, archéologiques et écologiques qui avaient été marginalisés jusque-là par l’imitation de modèles européens. En même temps que ces langages poursuivaient l’incorporation de répertoires et de savoirs subalternés, cette ouverture n’impliquait pas nécessairement une inclination au changement socio-politique ou à la préservation des milieux naturels dans un contexte d’avancement “extractiviste”. Les Parcs Nationaux créés en Argentine dans la «Décennie Infâme» des années 30, et en particulier son architecture hôtelière, sont un cas exemplaire de «paysage néocolonial» qui transforme en trophées décoratifs destinés au tourisme des éléments culturels et écologiques que le propre mouvement expansif et “patrimonialisant” de l’État contribuait activement à éliminer. Cet article étudie les travaux d’architecture des Parcs Nationaux, y compris le bâtiment historique de l’époque, l’hôtel Llao Llao; a partir de l’analyse du discours formel que cette architecture avait construit afin de projeter (et donc, de transformer) le “paysage” de la Patagonie.

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