Surimpressions naturelles et volontaires chez les surréalistes. Un regard multiple sur Paris

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3 septembre 2011

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Héloïse Pocry, « Surimpressions naturelles et volontaires chez les surréalistes. Un regard multiple sur Paris », Journal of Urban Research, ID : 10.4000/articulo.1162


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La surimpression photographique, simple accident technique consistant à impressionner plusieurs fois une même surface sensible, fut mise à profit par les avant-gardes photographiques des années 1920 et 1930 pour révéler les aspects insolites ou poétiques du paysage urbain et traduire les sensations démultipliées dans cet environnement. Les reflets dans les vitrines sont également pourvoyeurs de superpositions visuelles dans la ville. Les avant-gardes vont s’intéresser à ce phénomène comme une surimpression à l’état naturel, en particulier les surréalistes, portés par leur goût du hasard et de la déambulation urbaine. Surimpressions volontaires et naturelles sont deux procédés permettant de rendre compte de l’expérience multiple du passant dans le paysage urbain. La surimpression est-elle la transposition photographique de l’expérience des reflets de vitrine ? Dans quelle mesure ces deux procédés réussissent-ils à reproduire efficacement les perturbations sensitives qui peuvent assaillir le passant dans le paysage urbain ? Nous mettrons en évidence à travers un corpus de textes et de photographies principalement issu du surréalisme des années 1920 et 1930 les enjeux des surimpressions naturelles et volontaires. Nous étudierons comment elles ont été utilisées par les surréalistes parisiens pour conduire le spectateur vers une perception et une compréhension nouvelles du paysage urbain de la capitale française.

Photographic multiple exposure, a simple technical accident consisting in exposing several times the same sensitized material, was capitalized on by the photographic avant-garde in the 1920s and 1930s. Their aim was to reveal unusual or poetic aspects within urban landscape and convey its multiple sensations. Reflections on windows also provide visual urban superpositions. Avant-gardists conceived of this phenomenon as a natural multiple exposure. Surrealists were particularly fond of this interpretation, driven by their taste for chance and urban wandering. Voluntary and natural multiple exposures account for passersby’s multiple experiences within urban landscape. Is multiple exposure the photographic transposition of the experience of window reflections? This contribution highlights the stakes of voluntary and natural multiple exposures through a collection of texts and photographs mainly drawn from the Surrealism of the 1920s and 1930s and studies how those multiple exposures were exploited by Parisian Surrealists to lead spectators towards a new perception and understanding of the French capital’s urban landscape.

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