Suburbs: the next slum? Explorations into the contested terrain of social construction and political discourse

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15 décembre 2010

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Résumé En Fr

Suburbanization and suburbia have not only represented a substantial component of urbanization for decades, but have also been subject to social construction and political contestation. This usually unfolds in highly critical assessments of suburban landscape by research, policy and planning. Thus, suburbs are discursively framed as dystopia, and as the demise of the urban as such. In light of most recent developments on real estate and energy markets, and taking into account an at least perceived ‘renaissance’ of inner cities in metropolitan regions, the image of suburbs has changed again. It now represents despair and decline, even the next slum. Such discursive representations are based on an urban view rather than on a solid exploration of suburbs, and are ideologically constructed. In this context, this paper builds on the discursive shift in urban views and aims at reconstructing the way suburbs have been perceived and discursively framed in the past. By focusing on German developments and a comparative (North American) perspective, it argues that discursive practice confirms the long-standing professional neglect of suburbs; however, this has not resulted in a paradigm shift in ‘material’ urban development as yet. The main contention is that the suburbs are neither heaven nor hell, neither paradise nor slum. They just represent an ordinary, legitimate part of the urban, a hybrid that still lacks precise denomination regarding terminology, meaning and identity.

La banlieue et le phénomène de suburbanisation ne constituent pas seulement depuis quelques décennies une composante cruciale de l’urbanisation, mais sont également objets de construction sociale et de contestation politique. Le paysage suburbain est habituellement soumis à des évaluations très critiques par la recherche, la politique et l’aménagement. Ainsi il est représenté dans ces discours comme une dystopie, signifiant la mort de l’urbain en tant que tel. A la lumière des évolutions récentes des marchés immobiliers et de l’énergie, et tenant compte de la « renaissance », au moins perçue, des centres-villes dans les régions métropolitaines, l’image de la banlieue a de nouveau changé. Elle signifie à présent désespoir et déclin, voire un espace de taudis en devenir. Ces représentations discursives sont des constructions idéologiques davantage fondées sur une certaine vision urbaine de l’espace suburbain que sur un examen solide de sa structure. Dans ce contexte, cet article retrace le tournant discursif des perspectives urbaines et a pour objectif de reconstruire la perception et la représentation discursive des banlieues au fil du temps. En nous appuyant sur des développements en Allemagne et en Amérique du Nord, nous montrons que les pratiques discursives confirment que les professionnels ont, depuis longtemps, marqué peu d’intérêt pour les banlieues. En revanche, les discours ne reflètent pas encore un changement de paradigme lié au développement ‘matériel’ de l’urbain. Nous concluons que les banlieues ne sont ni des paradis ni des taudis. Elles représentent juste une partie ordinaire et légitime de l’urbain, un endroit hybride dont la terminologie, la signification et l’identité restent imprécises.

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