28 juin 2012
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Christophe Mager et al., « Pour une géographie des espaces poreux. Polymorphie et polysémie des communautés fermées », Journal of Urban Research, ID : 10.4000/articulo.2088
Cette huitième livraison d’Articulo - Journal of Urban Research – qui regroupe des communications issues du colloque titré « Les communautés fermées, entre innovation et fortification résidentielles » organisé en 2011 à l’initiative de la Fondation Braillard Architectes (Genève), de l’Institut de géographie de l’Université de Lausanne et de l’Institut des sciences de l’environnement de l’Université de Genève – construit une lecture délibérément paradoxale des espaces clos. Se pourrait-il que ceux-ci, à la fois réservés à l’entre-soi et enchâssés dans des enveloppes spatiales dont ils captent les ressources les plus à même de diminuer leur entropie, procèdent d’une logique appelant une théorie des porosités liminales ? Les six monographies rassemblées ici ont ainsi pour propos de travailler à une lecture des communautés fermées qui, tout en les soumettant à la critique, tendent à dépasser l’usuel rejet qu’elles inspirent pour mieux comprendre et discuter l’urbanité incertaine qui s’y dessine. Elles cherchent surtout à dessiner les voies possibles d’une réarticulation de ces espaces susceptibles de faire de la frontière un élément de porosité.