‘Poor mortal living ghost’– The ghost of Margaret past/present/future in Richard III

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31 décembre 2022

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Imke Lichterfeld, « ‘Poor mortal living ghost’– The ghost of Margaret past/present/future in Richard III », Arrêt sur scène / Scene Focus, ID : 10.4000/asf.2352


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Résumé En Fr

In Shakespeare’s Richard III, Margaret of Anjou, wife of Henry VI, rises from the dead and haunts her rivals’ stage. Like a ghost, she appears as a supernatural vision from the past, and is called a ‘poor mortal living ghost’ by the Duchess of York who labels Margaret a ghostly vision. She certainly serves as an echo of dynastic loss; she stalks the Yorkist court, cannot undertake any action, and instead waits as a cursing shadow demanding vengeance for the murder of her family. In a production, she might resemble the ghosts that later visit Richard III and curse him. Margaret is not a ghost; and yet she is. The question is whether her appearance might be classified alongside similar visions. This paper examines the nature and function of Margaret’s apparitions as ghostlike scenes, not unlike those of a revenge tragedy and claims that she can be labelled a ghostly figure.

Dans Richard III de Shakespeare, Marguerite d’Anjou, épouse d’Henri VI, ressuscite d’entre les morts et hante la scène de ses rivaux. Telle un fantôme, elle apparaît comme une vision surnaturelle du passé, et est qualifiée de « pauvre mortelle vivante » par la duchesse d’York qui voit en Marguerite une figure fantomatique. Elle fait certainement écho à la perte dynastique ; elle hante la cour des York, ne peut entreprendre aucune action, et attend plutôt comme une ombre maudite réclamant vengeance pour le meurtre de sa famille. Sur scène, elle peut ressembler aux fantômes qui rendront plus tard visite à Richard III et le maudiront. Margaret n’est pas un fantôme, et pourtant elle l’est. La question est de savoir si son apparition peut être classée parmi les visions similaires. Cet article examine la nature et la fonction des apparitions de Margaret en tant que scènes fantomatiques, qui ne sont pas sans rappeler celles d’une tragédie de la vengeance, et montre qu’elle peut être considérée comme une figure fantomatique.

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