Scènes dans la langue de l’autre (XVIe-XVIIIe s.)

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1 décembre 2022

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Amina Askar et al., « Scènes dans la langue de l’autre (XVIe-XVIIIe s.) », Arrêt sur scène / Scene Focus, ID : 10.4000/asf.282


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Ce numéro explore des épisodes du théâtre élisabéthain, de Shakespeare, Marston, et Heywood, qui mettent en scène plusieurs idiomes linguistiques, créant ainsi jeux de langues et guerres des langues. Il s’agit d’analyser le potentiel dramatique de ces séquences, mais également les difficultés et spécificités de traduction et de représentation, ainsi que les enjeux, notamment politiques, qui les sous-tendent. Ce numéro inclut des arrêts sur des scènes de polyglossie issues d’Henry V, de All’s Well That Ends Well, de Love’s Labour’s Lost et de Titus Andronicus. Les contributions couplées sur les mêmes pièces (Henry V et Love’s Labour’s Lost notamment) permettent de porter des regards croisés sur les mêmes objets, ce qui est parfaitement dans l’esprit de cette revue qui entend se focaliser sur des séquences abordées à partir de plusieurs points de vue. Ce corpus élisabéthain permet d’aborder de nombreuses questions telles que la spécificité des langues régionales et des dialectes, la conquête linguistique, la langue dominante/dominée, la définition de la langue de « l’autre » à partir de théories contemporaines relatives à la race et au genre. La dernière section aborde la question du passage d’une langue à l’autre sous l’angle de la représentation, témoignant de la fécondité et de l’effet dynamisant et fertilisant de la mise en contact de différentes langues. This issue explores episodes from the Elizabethan theatre, by Shakespeare, Marston, and Heywood, which feature several linguistic idioms, thus creating language games and language wars. The aim is to analyse the dramatic potential of these sequences, but also the difficulties and specificities of translation and performance, as well as the issues – mainly political – underlying them. This issue focuses on scenes of polyglossia from Henry V, All’s Well That Ends Well, Love’s Labour’s Lost, and Titus Andronicus. Contributions by different authors on the same plays (Henry V and Love’s Labour’s Lost in particular) allow us to look at the similar matters from various angles. This is in keeping with the spirit of the journal, which aims at offering approaches from several points of view. This Elizabethan corpus makes it possible to address diverse questions, such as the specificity of regional languages and dialects, linguistic conquest, the dominant/dominated language, and definitions of the language of the Other based on contemporary theories of race and gender. The last section addresses the question of the transition from one language to another from the perspective of performance, testifying to the dynamic and cross-fertilizing effect of putting different languages in contact.

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