Laboratoire des spectres dans le théâtre musical de l’orbe germanique (1754–1781)

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31 décembre 2022

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Jean-Philippe Grosperrin, « Laboratoire des spectres dans le théâtre musical de l’orbe germanique (1754–1781) », Arrêt sur scène / Scene Focus, ID : 10.4000/asf.3090


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La recherche d’une terribilità renouvelée dans le théâtre musical européen au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle – qui culminera avec les grandes tragédies lyriques de Gluck – peut s’observer plus tôt dans l’opera seria et surtout dans les genres récents du ballet-pantomime et du mélodrame. Le phénomène comprend notamment la représentation (ou présentification) de fantômes, suivant deux orientations, traditionnelles d’ailleurs : pathos de l’apostrophe rhétorique (avec processus hallucinatoire le cas échéant) ou apparition sur scène (le spectre étant incarné par un acteur). On se propose d’examiner ces modes de représentation et leur économie théâtrale à partir d’un corpus qui procède en majeure partie d’adaptations des tragédies de Voltaire Sémiramis et Oreste, lesquelles intégraient à leur dramaturgie l’ombre du roi-père. On s’interrogera en particulier sur l’extension du domaine du spectre de Ninus et sur le rapport structurant entre représentation des spectres et modernité des formes du théâtre musical.

The quest for a renewed terribilità in European musical drama in the second half of the 18th century, which culminates in Gluck’s major lyrical tragedies, may be observed earlier in the opera seria and especially in the recent genres of mime ballet and melodrama. This phenomenon includes the representation (or presentification) of ghosts, in what are in fact two traditional directions: the pathos of rhetorical address (eventually with a hallucinatory process) or the onstage apparition (the ghost being embodied by an actor). This article proposes to study these modes of representation and their dramatic economy on the basis of a corpus which consists mainly of adaptations of Voltaire’s Sémiramis and Oreste, which integrated the ghost of the father-king in their dramaturgy. I shall investigate the extension of the space of Ninus’ ghost and the structuring relationship between the representation of ghosts and the modernity of musical drama in its various forms.

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