11 novembre 2011
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Peter Prince, « L’apprentissage lexical en deuxième langue : des réseaux évolutifs », ASp, ID : 10.4000/asp.2596
En partant de la prise en compte de la dimension physiologique de l’apprentissage, le présent article explore la notion de réseau telle qu’elle s’applique à l’apprentissage lexical en deuxième langue. Conformément à la plupart des théories psycholinguistiques, y compris le connexionnisme, on supposera que les représentations mentales s’établissent et deviennent accessibles grâce à la diffusion d’une activation à travers des populations de neurones. En gardant cette idée en tête lors de l’établissement d’un modèle fonctionnel des phénomènes cognitifs, on peut tenter de caractériser le développement du lexique mental en deuxième langue. Certains aspects de ce développement sont automatiques, variant selon le degré et la nature des contacts avec la langue cible. D’autres peuvent être infléchis par une pédagogie appropriée, c’est-à-dire qui prend en compte non seulement les objectifs à atteindre, mais aussi les contraintes imposées par le fonctionnement cognitif des apprenants.