6 mai 2013
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Marie-Françoise Tassard, « La coordination dans le discours scientifique en astronomie : problèmes de traduction », ASp, ID : 10.4000/asp.3477
L’objet de cette étude contrastive est de vérifier l’hypothèse selon laquelle les stratégies discursives mises en place par la coordination diffèrent quelque peu en français et en anglais de spécialité. L’observation d’un corpus d’articles de vulgarisation scientifique de bon niveau prélevé dans Scientific American et de leurs traductions prélevées dans Pour la science a permis de confirmer cette hypothèse. L’étude de la mise en discours des quatre relations logiques montre que dans le Texte Cible (TC), la recherche devient plus impersonnelle, les éléments ludiques ou anecdotiques sont atténués au profit des concepts et de l’argumentation scientifique. Le traducteur met en place des liens syntactiques plus ou moins explicites (du lien O à la subordination) lors de la prise en charge des rapports logiques entre les Énoncés selon son appréciation des savoirs partagés. Le spécialiste français s’adresse au non-spécialiste d’une manière plus didactique. Toutefois, avant d’entrevoir des tendances linguistiques et culturelles, il convient d’isoler certains facteurs propres à la traduction, Énonciation seconde, au traducteur, et aux contraintes génériques qui, s’ils sont caractérisables, n’en restent pas moins difficilement mesurables.