29 juin 2016
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Sophie Bergont, « Ce qu’atteint l’expérience du vouloir : Hume, Locke, Malebranche », Astérion, ID : 10.4000/asterion.2743
À partir de l’analyse d’un extrait de l’Enquête sur l’entendement humain (septième section, première partie), cet article confronte les conceptions humienne, lockienne et malebranchienne de l’expérience du pouvoir de vouloir. Il montre comment un certain nombre d’arguments directement repris à l’occasionnalisme malebranchien, sont dirigés par Hume contre la thèse lockienne d’une genèse de l’idée de pouvoir dans l’expérience réflexive de la causalité volontaire, et avance que ces constats textuels mettent en lumière l’existence d’une divergence majeure, interne à l’empirisme, quant à la portée de l’expérience que nous faisons du pouvoir de notre volonté.