Après la guerre

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24 novembre 2016

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Laurent Baggioni et al., « Après la guerre », Astérion, ID : 10.4000/asterion.2777


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Ce dossier s’intéresse au moment qui suit le conflit, à ce que l’on nomme le plus souvent « l’après-guerre » et qui est toujours perçu comme moment problématique, comme un processus toujours inachevé dont on sait quand il commence mais jamais vraiment quand il s’achève. Voilà pourquoi nous avons préféré renvoyer par notre titre non pas à un objet défini et délimité par un substantif (« l’après-guerre »), mais justement à un questionnement lié à un moment sans frontières avérées, à une « qualité des temps », comme aurait dit Machiavel. Nous n’entendons pas en effet postuler d’emblée l’autonomie d’un champ d’étude (l’après-guerre) qui reste encore largement à définir et à circonscrire, en définitive, malgré la multiplication, depuis une vingtaine d’années, des travaux sur la culture de guerre, sur sa perpétuation et sur sa déprise au-delà de la fin du conflit. Il s’agira plutôt de s’interroger sur ce qui advient en un moment déterminé, à partir de cristallisations récurrentes nées de la guerre en considérant, sans s’arrêter aux seules problématiques de l’histoire « culturelle », les questions de la justice, des responsabilités, de l’indicibilité de certains phénomènes liés au conflit, de la mise en récit ou en scène du conflit passé, de l’oubli et de la mémoire. This issue deals refers to the exact time when violents conflicts are supposed to end. Usually called «postwar period» and always perceived as problematic, this moment is an unachieved process: we know when it starts but we do not ever know when it really ends. We decided, hence, not to refer to a defined and limited notion («the postwar period»), but to an inquiry related to a momentum without aknowledged frontiers: to a «quality of time», would have said Machiavel. We do not wish to postulate from the outset, the autonomy of a field of study (a kind of «postwar studies»). This filed has yet to be defined and limited, even if in the past twenty years, we have seen lots and lots of works on the culture of war, its continuation and its abandonment after the end of the conflict. From the recurrent crystallizations that war produces, we would rather question about what happens at this very moment, considering justice and everyone’s responsibilities. Beyond the interrogations coming from the cultural studies, we would also like to examine the inexpressible phenomenons the conflicts provokes, the creations of a narrative, or even the staging of the just past conflicts. And then, we will try to understand the necessity of oblivion in front of the effort of remembrance.

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