5 octobre 2016
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1245-1436
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2117-3869
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Pascale Dollfus, « Des coiffes sans vécu ou l’authenticité rêvée », Ateliers d'anthropologie, ID : 10.4000/ateliers.10150
Dans plusieurs collections européennes et sur le marché de l’art, on trouve de belles coiffes cousues de pierres semi-précieuses et estampillées Ladakh. Or s’il est vrai que de telles parures sont proposées par plusieurs marchands à Leh, les recherches menées depuis trente ans dans cette région de l’Himalaya et ses confins, ainsi que dans les archives, n’ont pas permis d’en retrouver trace. D’où proviennent donc ces créations atypiques vendues aux côtés de coiffes sans mystères sinon ordinaires ? Comment les qualifier ?Endossant l’habit du détective, je tente de reconstituer le parcours de ces objets mystérieux, m’intéressant au marché et à ses circuits, et m’interroge sur la notion d’authenticité et les critères qui la fondent en matière d’art dit tribal ou primitif.