3 juillet 2019
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Jean-Luc Jamard, « Sous couleur de race… », Ateliers d'anthropologie, ID : 10.4000/ateliers.11161
Les démarches adoptées pour l’étude, par l’anthropologie et d’autres sciences « douces », du « corps racisé » (certes construit socialement), devraient aussi tabler sur les données biologiques modernes. Le texte brosse d’abord à grands traits l’histoire assez récente du racialisme occidental. Puis, quelques exemples aidant, il souligne brièvement l’exigence ethnologique de sonder la réciprocité des perceptions corporelles — comment d’« autres » nous ont-ils perçus. Suivent les deux sections principales de l’article, qui relèvent d’un double questionnement ; les races sont-elles de pures « inventions » culturelles et historiques (ex. des Antilles) ? Ou alors s’agit-il d’unités « naturelles » ? (Les gènes parlent non de vraies races, mais de groupes d’ascendance). Y a-t-il là une dualité d’approches aporétiques ? Un couple de vues en complémentarité forte ?