De l’incident de terrain à l’écriture de l’évocation

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16 juin 2023

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Claire Vionnet, « De l’incident de terrain à l’écriture de l’évocation », Ateliers d'anthropologie, ID : 10.4000/ateliers.17976


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S’appuyant sur un terrain auprès de chorégraphes contemporains, cet article propose une réflexion sur la destination et les formes des écrits anthropologiques. Que se passe-t-il lorsque les textes ethnographiques sont lus par nos interlocuteurs et interlocutrices de terrain ? À la suite d’un différend avec l’une des chorégraphes, l’autrice développe une écriture déontologique qui cherche à réduire la violence épistémique de la relation enquêteur-enquêté. Des propositions textuelles visant à amenuiser cette violence sont déployées pour un texte ethnographique plus éthique et collaboratif : un rapport à la théorie de la danse qui soit symétrique plutôt que subordonné, la négociation de termes communs, une écriture fondée sur la notion d’évocation plutôt que celle de représentation et, enfin, une écriture sensorielle, phénoménologique et autoethnographique.

Moving towards a collaborative epistemology between art and anthropology, this paper reflects upon writing forms that attempt to reduce the epistemic violence of ethnographic encounters. A brief history of the benefits of the crisis of representation (Writing Culture) is followed by hints on concepts of autoethnography, sensorial anthropology, and anthropology through the body. Drawing on a fieldwork on contemporary dance, the anthropologist highlights how a phenomenological description of dance can expand choreographers’ questions that might be raised within the dance studio. Textual propositions are presented to support a more ethical and collaborative writing: a symmetrical dialogue with dance studies; the negotiation of generative terms; a writing based on the notion of evocation rather than representation; and finally, a sensorial, phenomenological and autoethnographic writing.

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