Entre Africanité et Afro-Américanité.Divinités « akan » et culte des ancêtres aux États-Unis

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12 avril 2024

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Pauline Guedj, « Entre Africanité et Afro-Américanité.Divinités « akan » et culte des ancêtres aux États-Unis », Ateliers A & Ateliers du LESC, ID : 10.4000/ateliers.752


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Résumé Fr En Es

En 1967, naquit aux États-Unis la première maison de culte « akan » qui, s’inspirant des pratiques d’un sanctuaire de religion dite « traditionnelle » à Larteh Kubease au Ghana, rassemblait en son sein des adeptes afro-américains de ce culte fraîchement importé. En revenant sur l’histoire du mouvement « akan » aux États-Unis, sur ses réalités actuelles et sur les rituels sur lesquels il repose, l’auteur se propose d’analyser la manière dont le culte des ancêtres constitue aujourd’hui pour les fidèles une nouvelle stratégie, leur permettant de mêler leurs propres expériences afro-américaines à une tentative jusqu’auboutiste de retour à l’identité africaine ancestrale et immuable qu’ils espèrent recouvrer.

The first « Akan » shrine house based on the practices of the Akonedi Shrine in Larteh Kubease, Ghana, was born in New York in 1967. It assembled many African American practitioners who used « Akan » religion to search for their roots. Analyzing the history of the « Akan » movement in America, dealing with its current reality as well as describing some of its rituals, this paper will study the way in which ancestors worship constitute today a new step in the reafricanization process in North America. Worshipping their African American ancestors along with their African gods, the practitioners of the « Akan » religion have managed to include their own experience in their effort to go back to their ancestral roots.

La primera casa-templo « akan » surgió en los Estados Unidos en el año 1967, agrupando adeptos afro-americanos que se inspiraban de las prácticas de un santuario de religión « tradicional » en Larteh Kubease (Ghana). Retomando la historia del movimiento « akan » en Estados Unidos, así como la descripción de sus realidades actuales y de los rituales que lo conforman, la autora propone analizar en que medida el culto a los ancestros constituye hoy en día una nueva estrategia para los devotos, la cual les permite combinar sus propias experiencias afro-americanas con el intento radical de regreso a una identidad africana ancestral e inmutable.

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