Écrire chez Leïla Marouane : une réappropriation littéraire de l’Histoire

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15 juillet 2020

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Hanna Ayadi, « Écrire chez Leïla Marouane : une réappropriation littéraire de l’Histoire », Babel, ID : 10.4000/babel.10151


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Le témoignage littéraire, participe de la volonté de l’écrivain de se réapproprier l’Histoire pour en partager l’expérience avec le lecteur. Cette réappropriation trouve ses racines dans un mécanisme de résilience, qui induit une participation intime de l’auteur, ce qui met en lumière la dimension cathartique du témoignage littéraire. Entre réalité et fiction, témoignage fictionnel et littérature testimoniale, les possibilités littéraires s’avèrent protéiformes. Comment Leïla Marouane compose-t-elle avec l’horizon d’attente du lecteur en ces années de guerre civile algérienne ? Comment passer du « je » qui a vécu à « l’autre » qui lit et qui reçoit ? La langue sera pensée ici comme le socle d’une identité culturelle à construire ou reconstruire, d’où la réflexion que nous mènerons sur les notions de métissage, subjectivité et réflexivité de la langue chez Leïla Marouane. Seront aussi abordés le concept de pseudonymie chez Leïla Marouane et la notion « d’étranger », à travers le prisme de la littérature d’exil.

The literary testimony is part of the writer’s desire to reclaim the History to share the experience with the reader. This reappropriation finds its roots in a mechanism of resilience, which induces an intimate participation of the author, which highlights the cathartic dimension of literary testimony. Between reality and fiction, fictional testimony and testimonial literature, the literary possibilities turn out to be multifaceted. How does Leïla Marouane deal with the expectation of the reader in these years of Algerian civil war ? How to move from the « I » who lived to the « other » who reads and who receives ? Language will be thought in this article as the foundation of a cultural identity to be built or reconstructed, hence the reflection that we will be carrying out on the notions of interbreeding, subjectivity and reflexivity of language in Leïla Marouane’s work. The concept of pseudonymy and the notion of « foreigner », through the prism of exile literature, will also be discussed.

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