La chasse aux têtes dans quelques romans arthuriens en vers du xiiie siècle : vers une amplification de la violence ?

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12 février 2021

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Carine Giovénal, « La chasse aux têtes dans quelques romans arthuriens en vers du xiiie siècle : vers une amplification de la violence ? », Babel, ID : 10.4000/babel.11388


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Depuis la Joie de la Cour d’Erec et Énide, le motif des têtes de chevaliers coupées et exposées sur des pieux apparaît régulièrement dans les romans en vers du xiiie s. Des têtes d’hommes, toujours, tranchées par un autre chevalier le plus souvent à la demande d’une dame ou demoiselle pour châtier une offense, faute ou faillite sexuelle, ou encore prouver à une amante sa valeur virile et martiale. Mais à ce détournement de la dyade courtoise amour/prouesse s’ajoutent des décapitations sans motif apparent, des collections de têtes initiées par des hommes, ou encore des demoiselles qui décapitent elles-mêmes leur proie. Quel sens prend alors ce motif dans la littérature arthurienne en vers ? Peut-on encore y voir une réminiscence des codes courtois, ou faut-il chercher une autre définition ?

Since the Joy of the Court of Erec and Enide, the motif of knight’s heads cut off and displayed on stakes appears regularly in theversified novels in the thirteenth century. Men’s heads, always cut by another knight, most often at the request of a lady or young lady to punish an offence, sexual fault or bankruptcy, or to prove to a lover her virile and martial value. But to this detour of the courteous love/prouess dyad are added beheadings without apparent motive, collections of heads initiated by men, or damsels who decapitate their prey themselves. What is the meaning of this motif in the Arthurian verse literature ? Is it still reminiscent of courtesy codes, or is it necessary to look for another definition ?

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