Dall’esorcismo al trasumanar : le tarantolate di Salvatore Quasimodo

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12 février 2021

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Héloïse Moschetto, « Dall’esorcismo al trasumanar : le tarantolate di Salvatore Quasimodo », Babel, ID : 10.4000/babel.11690


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Résumé It Fr

Alla fine degli anni 1950, Salvatore Quasimodo partecipa a un progetto diretto dall’antropologo Ernesto De Martino dedicato a un rituale di esorcismo pagano-cristiano: quello della trance raggiunta grazie alla tarantella. Ogni anno, alla fine del mese di giugno, le “tarantolate” (rese “malate” dal morso fisico o simbolico della mitica tarantola e soffrendo di diversi sintomi psicofisici) si recano a Galatina (Puglia) per provare a comunicare con San Paolo affinché egli le guarisca dal loro male. De Martino chiede a Quasimodo di scrivere e di leggere il commento del documentario realizzato su questa pratica tradizionale. Però, a suscitare il nostro interesse è soprattutto ciò che il documentario ci rivela sul poeta: infatti, vi ritroviamo numerosissimi echi alle poesie e ai carteggi del Siciliano, che condivide con gli esorcizzati uno stesso rapporto doloroso e somatico al mondo. È quindi quasi logicamente che si assista a una proiezione di Quasimodo nella figura del tarantolato, di cui sublima la trance in un trasumanar – che costituisce d’altronde il cuore della sua ultima raccolta, Dare e avere.

À la fin des années 1950, Salvatore Quasimodo participe à un projet dirigé par l’anthropologue Ernesto De Martino consacré à un rituel d’exorcisme pagano-chrétien : celui de la transe atteinte par la tarentelle. Tous les ans, à la fin du mois de juin, les « tarentulés » (physiquement ou symboliquement mordus par la mythique tarentule, dont les symptômes psycho-physiologiques font d’eux des « malades ») se rendent à Galatina (Pouilles) pour tenter d’entrer en communication avec Saint Paul et de guérir ainsi de leur mal. De Martino demande à Quasimodo de rédiger et de lire le commentaire du documentaire réalisé sur cette pratique traditionnelle. C’est cependant moins pour ce qu’il nous apprend sur les tarentulés que pour ce qu’il nous révèle sur le poète que ce texte suscite notre intérêt. En effet, on y retrouve de multiples échos aux poèmes et aux correspondances de ce dernier, qui partage avec les exorcisés un même rapport douloureux et somatique au monde. C’est donc presque logiquement que l’on assiste à une projection de Quasimodo dans la figure du tarentulé, dont il sublime la transe en un trasumanar – qui constitue d’ailleurs le cœur de son dernier recueil, Dare e avere.

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