Eros y Thanatos en El pintor de batallas: la imborrable imagen de Olvido

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2 mars 2023

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Marie-Thérèse Garcia, « Eros y Thanatos en El pintor de batallas: la imborrable imagen de Olvido », Babel, ID : 10.4000/babel.13079


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Résumé Es Fr

El pintor de batallas de Arturo Pérez-Reverte (2006) pone en escena un duelo a puertas cerradas entre una víctima que viene a pedir venganza y su involuntario verdugo, un ex fotógrafo de guerras, retirado en una torre vigía del mediterráneo para pintar un fresco de batallas. Entre diálogos de gran intensidad dramática y pasajes narrativos que informan al lector de los pensamientos de Faulques mientras realiza su obra, la figura de Olvido, la amante muerta del pintor de batallas, va imponiéndose como personaje ineludible durante este enfrentamiento. A la vez cariátide que sustenta la arquitectura del texto, pitonisa que determina el destino de Faulques, y maga capaz de metamorfosear la fealdad sucia de la guerra, Olvido ocupa un lugar privilegiado entre las creaciones femeninas más entrañables de la obra revertiana. Precisamente, por estos rasgos impactantes e inolvidables, he elegido este retrato femenino para homenajear a mi querida profesora y amiga Marie-Stéphane Bourjac, apasionada de arte y capaz, ella también, de iluminar un mundo gris con su chispeante inteligencia y su incomparable sentido del humor.

Le Peintre de batailles d’Arturo Pérez-Reverte (2006) met en scène un duel à huis clos entre une victime qui vient demander vengeance et son involontaire bourreau, un ex-photographe de guerre, retiré dans une tour de guet de la Méditerranée pour y peindre une fresque de batailles. Entre des dialogues d’une grande intensité dramatique et des passages narratifs qui informent le lecteur sur les pensées de Faulques pendant qu’il réalise son œuvre picturale, la figure d’Olvido, la femme disparue et aimée du peintre de batailles, s’impose peu à peu comme personnage incontournable dans cet affrontement. À la fois cariatide sur laquelle repose l’architecture du récit, pythonisse qui détermine le destin de Faulques, et magicienne capable de métamorphoser la laideur sale de la guerre, Olvido occupe une place privilégiée parmi les créations féminines les plus attachantes de l’œuvre revertienne. C’est précisément à cause de ces traits marquants et inoubliables que j’ai choisi d’analyser ce portrait féminin en hommage à ma chère amie, le professeur Marie-Stéphane Bourjac, passionnée d’art et capable, elle aussi, d’illuminer un monde gris par son intelligence pétillante et son incomparable sens de l’humour.

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