L’ange de l’Annonciation, chef de chœur dans Il Vangelo secondo Matteo de Pasolini

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19 juillet 2013

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Médiateur par excellence entre le divin et le terrestre, l’ange – et l’épisode biblique de l’Annonciation en particulier, stimulent l’imaginaire contemporain, le mystère de l’incarnation ne pouvant être représenté mais figuré. S’appuyant sur le monde de références du spectateur – des textes source aux thèmes iconographiques médiévaux et renaissants (par exemple Giotto, Fra Angelico, Limbourg, del Cossa, Crivelli, della Francesca), L’Évangile selon saint Matthieu de Pasolini a principalement recours au son. De la musique sacrée (Bach, Misa Luba, Negro Spiritual) et profane (Mozart, Prokofiev, Blind Willie Johnson) aux chœurs qui fonctionnent comme des voix over, le film fait ‘entendre’ la présence angélique au spectateur. L’hybridité même des codes cinématographiques interroge le statut de l’image, tout en évoquant la présence immanente de l’ange –métaphore de l’indicible et l’inintelligible.

Arch-mediator between the divine and the mundane, the angelic icon - and the Biblical episode of the Annunciation in particular - stimulate the contemporary imagination, as the mystery of the incarnation itself cannot be represented, but rather figured. Relying on the viewer’s world of references – from Biblical texts to Medieval and Renaissance iconography (Giotto, Fra Angelico, Limbourg, del Cossa, Crivelli, della Francesca among others), Pasolini also extensively resorts to sound in his Gospel According to St. Matthew. The film seeks to allow the viewer ‘hear’ angels, from sacred music (Bach, Misa Luba, Negro Spiritual), profane music (Mozart, Prokofiev, Blind Willie Johnson) to choirs used as voice over. Hybrid cinematic devices question the status of images while they evoke the immanent presence of angels – metaphorically the unspeakable and unintelligible.

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