18 juillet 2018
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Néstor Salamanca-León, « Fernando Vallejo, un reiterado transgresor », Babel, ID : 10.4000/babel.5095
Fernando Vallejo assume sans complexe sa condition d’écrivain hérétique. Après des études de cinéma, il produit quelques films mais se rend vite à l’évidence que la société colombienne accepte très mal l’autocritique et préfère alors prendre le chemin de la littérature. À maintes reprises il dira que « la Colombie lui a fermé toutes les portes et tous les chemins », raison pour laquelle il décide de quitter son pays. Cette blessure ancienne de l’expatriation devient une plaie ouverte, il profite alors de toutes les occasions pour s’en prendre aux piliers de la société traditionnelle colombienne à savoir : famille, église et État. Son discours se construit grâce à un recours constant au sarcasme et à l’injure. Dans cette étude nous tenterons de comprendre les diverses formes de transgression auxquelles a recours le romancier ainsi que l’évolution de sa fureur verbale et symbolique.