Les épîtres de L’Adolescence clémentine : le parti-pris du familier

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14 janvier 2019

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Pauline Dorio, « Les épîtres de L’Adolescence clémentine : le parti-pris du familier », Babel, ID : 10.4000/babel.5707


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Radicale et novatrice, la section d’épîtres de L’Adolescence clémentine manifeste un éclatant parti-pris pour le genre épistolaire. Premier poète à rassembler des épîtres non-héroïdes en série, Marot unifie le genre en le dotant de repères péritextuels stables. Fort de cette assise, il déconstruit via la succession des épîtres les codes poétiques et épistolaires de la génération précédente pour leur substituer un modèle familier. Celui-ci, tout en étant fondé sur les principes épistolographiques des humanistes, conserve la dimension fictionnelle propre à la poésie. Ayant modelé un genre qui convient à son ingenium, Marot y donne à voir une persona d’auteur recherchant la proximité de son destinataire, sans toutefois se dévoiler directement à lui. Entre le poète et son genre de prédilection s’établit ainsi une affinité ontologique, tous deux se dérobant en effet sous le jeu de la fiction en même temps qu’ils se donnent par le moyen de la familiarité.

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