17 janvier 2020
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1277-7897
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2263-4746
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Claude Julien, « John Edgar Wideman’s Writing to Save a Life : Only Connect », Babel, ID : 10.4000/babel.7902
L’histoire familiale et raciale sont la sève des 21 volumes de John Edgar Wideman. Le sous-titre de Fatheralong, Méditation sur les pères et les fils, la race et la société, fournit une clef ouvrant ces œuvres, les mémoires comme les fictions. Écrire pour Sauver une Vie part du souvenir du lynchage d’Emmett Till dont les coupables furent acquittés en 1955, puis s’attache à l’exécution de Louis Till, le père d’Emmett, soldat condamné pour viol et meurtre en 1945 lors d’un douteux procès en cour martiale, en Italie. Écrire pour Sauver une Vie rouvre les minutes du procès et offre une version vraisemblable comblant les vides de l’histoire officielle. Le livre trouve la paix en réaffirmant le besoin de contrer l’oppression raciale : il se ferme sur un conte afro-américain bien connu : les frêles abeilles sont prêtes à lutter contre la gourmandise de Frère Ours.