Ville décor, ville substitut, ville habitée : les représentations différenciées de Montréal dans les séries télévisées

Fiche du document

Date

7 février 2024

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2275-5195

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0004-5322

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/




Citer ce document

Marie-Laure Poulot, « Ville décor, ville substitut, ville habitée : les représentations différenciées de Montréal dans les séries télévisées », Bulletin de l’association de géographes français, ID : 10.4000/bagf.11911


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

La ville de Montréal constitue une destination importante de tournages au Canada (après Toronto et Vancouver), à la fois nationaux et internationaux (notamment états-uniens). L’article souhaite comparer les lieux de tournages, les représentations de la ville à l’écran et les imaginaires géographiques liés à Montréal : dans quelle mesure le choix des lieux de tournage entraine une image sélective de la ville de Montréal en fonction des productions et des publics ? Si la ville de Montréal est ainsi souvent utilisée comme décor de ville générique ou ville substitut dans les séries états-uniennes, certaines productions québécoises font au contraire le choix d’un ancrage territorial fort. L’utilisation de méthodologies croisées permet d’interroger la notion d’imaginaire appliquée à la ville de Montréal, et les écarts constatés entre une ville qui se donne à voir pour l’extérieur et une ville qui se donne à voir pour les habitants, une ville habitée. L’article se penchera ainsi sur la mini-série « Je voudrais qu’on m’efface » qui, centrée sur « l’habiter » dans le quartier Saint-Michel, un quartier populaire et multiculturel, montre un dépassement de certaines représentations de la ville proposées dans d’autres séries et vient nourrir l’imaginaire montréalais.

The city of Montreal is an important destination, behind Toronto and Vancouver, for filming in Canada, both nationally and internationally (especially for U.S. filmmakers). The article aims to compare filming locations, representations of the city on screen and geographical imaginaries linked to Montreal: to what extent does the choice of filming locations lead to a selective image of the city of Montreal according to the productions and the audiences? While the city of Montreal is often used as a generic or substitute city setting in American series, some Quebec productions choose, on the contrary, a strong territorial anchoring in more peripheral neighborhoods. The use of cross-methodologies allows us to question the notion of the imaginary applied to the city of Montreal, and the discrepancies observed between a city that is seen from the outside and a city that is seen by its inhabitants, an inhabited city. The article will focus on the mini-series “Je voudrais qu'on m'efface”, which takes place in the working-class and multicultural Saint-Michel district, in order to examine the inhabitation of the district as it is represented on screen, thereby overcoming certain representations of the city in other series and nourishing the Montreal imaginary.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en