7 février 2024
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Marie-Laure Poulot, « Ville décor, ville substitut, ville habitée : les représentations différenciées de Montréal dans les séries télévisées », Bulletin de l’association de géographes français, ID : 10.4000/bagf.11911
La ville de Montréal constitue une destination importante de tournages au Canada (après Toronto et Vancouver), à la fois nationaux et internationaux (notamment états-uniens). L’article souhaite comparer les lieux de tournages, les représentations de la ville à l’écran et les imaginaires géographiques liés à Montréal : dans quelle mesure le choix des lieux de tournage entraine une image sélective de la ville de Montréal en fonction des productions et des publics ? Si la ville de Montréal est ainsi souvent utilisée comme décor de ville générique ou ville substitut dans les séries états-uniennes, certaines productions québécoises font au contraire le choix d’un ancrage territorial fort. L’utilisation de méthodologies croisées permet d’interroger la notion d’imaginaire appliquée à la ville de Montréal, et les écarts constatés entre une ville qui se donne à voir pour l’extérieur et une ville qui se donne à voir pour les habitants, une ville habitée. L’article se penchera ainsi sur la mini-série « Je voudrais qu’on m’efface » qui, centrée sur « l’habiter » dans le quartier Saint-Michel, un quartier populaire et multiculturel, montre un dépassement de certaines représentations de la ville proposées dans d’autres séries et vient nourrir l’imaginaire montréalais.