A Time to Die: The « American Way of Life » in the Anthropocene

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23 janvier 2018

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Joseph Nevins, « A Time to Die: The « American Way of Life » in the Anthropocene », Bulletin de l’association de géographes français, ID : 10.4000/bagf.1893


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Résumé Fr En

Nous vivons à une époque de multiples crises écologiques qui se chevauchent et menacent les fondements mêmes sur lesquels repose le monde contemporain. Cet article affirme que la source de ces crises est ce que nous pourrions appeler le « mode de vie américain ». Ce mode de vie est étroitement lié à des niveaux élevés de consommation et au consumérisme, ainsi qu’à une forme particulière de l’économie politique étroitement associée aux États-Unis. Or, ce mode de vie et le pouvoir politico- économique et militaire qui le permet et le soutient s’étend bien au-delà des limites territoriales des États‑Unis. C’est parce qu’ils sont insérés dans une constellation globale de relations socio‑géographique, c’est aussi parce que des populations en dehors des États-Unis, membres de ce que nous pourrions envisager comme une classe écologiquement privilégiée de la planète, a adopté et mis en pratique les niveaux élevés de consommation et le consumérisme qui reflètent et reproduisent le style de vie "américain" . Il s’agit d’un mode de vie fondé sur le dys‑écologisme : l’appropriation d’une part insoutenable et socialement injuste des ressources de la biosphère et, en corollaire, d’une distribution très inégale des conditions de vie et de mort à travers la planète. Ainsi, tandis que le « mode de vie américain » bénéficie certainement à beaucoup, il contribue à la mort prématurée de beaucoup plus d’habitants de la Terre. Il est donc insoutenable à la fois d’un point de vue écologique et en termes de justice socio-spatiale. Pour cette raison, et d’autres, selon le propos de cet article, le « mode de vie américain » doit être mis à mort.

We live in a time of multiple, overlapping ecological crises, ones that threaten the very foundations upon which the contemporary world sits. This article asserts that the source of these crises is what we might call the “American way of life.” This way of life is tightly linked to high levels of consumption and consumerism, as well as to a particular form of political economy closely associated with the United States. Yet the way of life and the political-economic and military power that enables and upholds it go far beyond U.S. territorial boundaries. This is because they are embedded in a global constellation of socio-geographical relations; it is also because populations beyond the United States, members of what we might consider the planet’s ecologically privileged class, embrace and practice the high levels of consumption and consumerism that reflect and reproduce the “American” lifestyle. It is a lifestyle predicated on dys‑ecologism: the appropriation of an unsustainable and socially unjust share of the biosphere’s resources and, relatedly, the grossly unequal allocation of life and death circumstances across the planet. Thus, while the “American way of life” certainly benefits many, it contributes to the premature death of many more of the Earth’s denizens. It is, therefore, unsustainable in both an ecological sense and a socio-spatial justice one as well. For this reason and more, the article argues, the “American way of life” must be made to die.

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