Habiter la haute mer : les marins au commerce international

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23 janvier 2018

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Guy Baron, « Habiter la haute mer : les marins au commerce international », Bulletin de l’association de géographes français, ID : 10.4000/bagf.2043


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La haute mer est l’objet de représentations mythiques des marins. Les fictions véhiculent cette image d’équipages confrontés aux éléments dans le huis clos de leur navire. La mer est alors considérée comme source de valeurs. Les films et reportages depuis 2000 représentent les marins sous un aspect plus social, des victimes de la mondialisation ; la piraterie contemporaine commence aussi à intéresser les scénaristes. La réalité est complexe. La haute mer est parcourue par des navires de commerce aux équipages de pays émergents qui se substituent aux occidentaux et aux japonais. La haute mer est l’avant-poste de la mondialisation : déréglementations successives (registres de libre immatriculation) ; les conventions internationales tendent à mieux encadrer le travail et les conditions de vie à bord. Les solidarités sont fortes au grand large comme à terre ; être marin en haute mer, c’est à la fois habiter un navire, son propre lieu de travail, habiter la mobilité et vivre les aléas de la mondialisation sur le front pionnier de la déréglementation du travail et d’une nouvelle réglementation impulsée par les organismes internationaux et les solidarités syndicales et confessionnelles.

High seas are subject to mythical representations of sailors. Fictions carry off this image of crews facing the elements onboard their ship. The seas are then considered as a source of values. Movies and documentaries focus more on the social aspect since 2000, showing sailors as victims of globalization; scriptwriters also start to focus on contemporary piracy. The reality is complex. High seas are crisscrossed by commercial ships where a workforce from emerging countries’ has replaced Western and Japanese crews. High seas are the outpost of globalization: recurrent deregulation (open registries), as the international conventions tend to better manage work and living conditions on board. Solidarity is getting stronger in open seas and on shore. Being a sailor on high seas is at the same time living in a ship, on his own workplace, living mobility and the hazards of globalization on the frontier of the deregulation of work and a new regulation driven by international organizations, trade unions and religious solidarity.

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