« L’architecture globale », une lecture dynamique des territoires dans la globalisation

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23 janvier 2018

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Cécile Renard, « « L’architecture globale », une lecture dynamique des territoires dans la globalisation », Bulletin de l’association de géographes français, ID : 10.4000/bagf.2268


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Depuis la fin du xxe siècle, la production architecturale, entre signe et fonction, constitue une ressource privilégiée pour les acteurs locaux, tant publics que privés, en quête d’image pour la promotion de leurs territoires. Le constat d’une instrumentation de l’architecture « signée » et légitimée à l’échelle internationale marque l’entrée de l’architecture dans l’économie compétitive et le système global. L’approche de la globalisation à travers la conception architecturale et urbaine semble trouver ses limites dans une lecture résultative mais elle paraît pertinente si on l’analyse en tant que processus. Nous faisons l’hypothèse de vecteurs de « worlding » (processus), qui permettent de propulser les territoires sur l’archipel mondial. Au premier plan de ces vecteurs, l’architecture se présente comme un des fondements des trajectoires globales. Plus spécifiquement, dans le cas de villes européennes fortement patrimonialisées telles que Barcelone, Berlin et Rome, nous observons le rapport dialogique entre patrimoine et création contemporaine produisant de la valeur et renforçant le « capital symbolique ». L’architecture comme vecteur de worlding européen est interrogée à travers les stratégies d’acteurs et au regard des ambitions métropolitaines particulières mises en tension avec le cadre patrimonial. De plus, l’approche doit être confrontée, d’une part, aux lectures qui opposent local et global, ou site et archipel mondial, et, d’autre part, à celles qui font l’analyse d’un syncrétisme des deux échelles.

Since the end of the 20th century, architectural production, between sign and function, is a privileged resource for the public as well as private local actors looking for an image to promote their territories. The observation of an instrumentation of the « signed » and legitimized - on an international scale - architecture marks its entry into the competitive economy and the global system. The comprehension of globalization through architectural and urban design seems to find its limits if we read it as a result, but sounds relevant if we analyse it as a process. We assume the existence of « worlding » vectors (processes) which can propel the territories on the global archipelago. First amongst these vectors, architecture is one of the foundations of tglobal trajectories. More precisely, in the case of highly patrimonialized European cities such as Barcelona, Berlin and Rome, we observe the dialogic relationship between heritage and contemporary creation producing value and strengthening the « symbolic capital ». The architecture as a European worlding vector is questioned through actors’ strategies and metropolitan ambitions competing with heritage. Besides, this approach must be confronted, on one hand, with readings opposing local and global, or local sites and the global archipelago, and on the other hand, with those which analyse a syncretism of both scales.

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