23 janvier 2018
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Marie-Pierre Sol, « Géographes et géographie(s) à Toulouse dans les années 1970 », Bulletin de l’association de géographes français, ID : 10.4000/bagf.397
On s’interroge ici sur le caractère singulier de la géographie produite et enseignée à l’université de Toulouse au cours des années 1970. Elle est en effet restée largement à l’écart de la « nouvelle géographie » sur le plan épistémologique, alors même que les géographes toulousains se montraient novateurs et volontiers critiques sur les plans social et politique. Pour éclairer ce paradoxe, on évoque en particulier la collaboration de géographes avec les sociologues durant les années 1960, et le mouvement de Mai-68 à la faculté des lettres de Toulouse, suivi par l’installation de l’université au Mirail. Ce sont ensuite les dissensions parmi des géographes qui se situent politiquement presque tous à gauche, d’une part, et le rôle de Bernard Kayser incitant à la recherche sur contrats avec les collectivités territoriales, d’autre part, qui aident à comprendre la singularité de la géographie toulousaine.