La diplomatie préventive au Kosovo : retour sur un échec retentissant (1989-1998)

Fiche du document

Date

21 janvier 2010

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Balkanologie

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1279-7952

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1965-0582

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess



Citer ce document

Emeric Rogier, « La diplomatie préventive au Kosovo : retour sur un échec retentissant (1989-1998) », Balkanologie, ID : 10.4000/balkanologie.513


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Avant de faire la une en 1999 pendant 78 jours d'affilée puis de constituer une épine in-extirpable dans le pied des diplomates européens, le Kosovo constitua un banc d'essai de la notion de « diplomatie préventive ». Cet article se propose ainsi de revenir sur ces initiatives préventives relativement peu connues dans le but d'analyser pour quelles raisons il ne s'avéra pas possible d'éviter un conflit si prévisible et largement annoncé. La première partie porte sur les efforts de prévention « en attendant Dayton » et notamment sur le traitement de la question du Kosovo dans les différentes conférences diplomatiques réunies sur le dossier yougoslave ainsi que sur les activités de terrain de l'OSCE et de l'ONU. La deuxième partie est consacrée à l'après-Dayton ou comment se créa alors un décalage fatal entre la dynamique conflictuelle à l'œuvre dans la province et la politique de l'autruche qui fut alors celle des gouvernements occidentaux. Enfin, la troisième partie confronte les recommandations formulées par un certain nombre d'experts et d'organisations non-gouvernementales et les mesures prises in fine par les décideurs occidentaux en guise de stratégie préventive pour le Kosovo. Cet article met ainsi en évidence un paradoxe de la diplomatie préventive dans les Balkans au cours de la décennie 1990, laquelle fut entreprise avec une intensité inversement proportionnelle à la probabilité des risques. Au final, l'échec, retentissant de par ses conséquences, de la diplomatie préventive au Kosovo s'explique par des facteurs à la fois endogènes et exogènes : ce conflit était certes des plus difficiles à prévenir mais en outre, la politique préventive qui fut menée s'avéra, pour toute une série de raisons, largement inadaptée à la situation.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en