Les premiers travaux miniers à Maronée-Camariza du Laurion

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24 novembre 2020

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Georges N. Dermatis, « Les premiers travaux miniers à Maronée-Camariza du Laurion », Bulletin de correspondance hellénique, ID : 10.4000/bch.746


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Résumé Fr El En

La lecture des documents modernes (rapports techniques des ingénieurs grecs et français et cartes minières de la Compagnie Française des Mines du Laurium, élaborés lors de la reprise des travaux miniers à Camariza du Laurium au xixe s.) qui décrivent les restes des travaux miniers antiques à Camariza, qu’il s’agisse des terres accumulées en quantités considérables au fur et à mesure de l’extraction (haldes), des plynites rejetées au cours de la concentration ou des scories issues de la fusion, permet de localiser en ce lieu la Maronée antique, ainsi baptisée par analogie avec la Maronée de Thrace. Ils nous livrent même une image étonnamment précise de ces travaux pionniers, réellement gigantesques, très précisément aux puits miniers Hilarion N° 1, Serpieri N° 1, Jean Baptiste N° 1. Les rapports relatifs au puits Jean Baptiste N° 1 mettent particulièrement en exergue l’antique extraction des veines à une profondeur d’à peine 28 m et la présence d’un riche gisement de plomb argentifère à 76 m, sur une longueur de 500 m et une épaisseur de 2 à 8 m, qui est, très probablement, le fameux « contact » repéré en 483 av. J.‑C.

Η ανάγνωση των γραπτών τεκµηρίων (τεχνικές εκθέσεις Ελλήνων και Γάλλων µηχανικών και µεταλλευτικοί χάρτες της Compagnie Française des Mines du Laurium), τα οποία περιγράφουν τα αρχαία µεταλλευτικά έργα, τις τεράστιες αποθέσεις της αρχαίας εξόρυξης (εκβολάδες), του εµπλουτισµού (πλυνίτες) και της τήξης (σκωρίες), στη θέση Καµάριζα, κατά την επανέναρξη των εργασιών στο Λαύριο του 19ου αι., µάς επιτρέπει να την ταυτίσουµε µε τη Μαρώνεια (κατ’ αναλογίαν µε τη Μαρώνεια της Θράκης). Επίσης µάς δίνει µία εικόνα εξαιρετικά ακριβή των γιγαντιαίων και πρωταρχικών έργων των Αρχαίων στους τοµείς κυρίως των µεταλλευτικών φρεάτων Hilarion No1, Serpieri No1, Jean Baptiste No1. Γι’ αυτήν την επανέναρξη δίνεται έµφαση στην εξόρυξη των φλεβών στο φρέαρ Jean Baptiste No1 σε βάθος µόλις 28 µ. και του πλούσιου κοιτάσµατος του αργυροµολυβδούχου µεταλλεύµατος στα 76 µ., µήκους 500 µ. και πάχους 2‑8 µ., πιθανότατα στα χρόνια γύρω από το ορόσηµο του 483 π.Χ.

A reading of the written documentation (technical reports by Greek and French engineers and mining maps of the Compagnie Française des Mines du Laurium), which describe the ancient mining works at Kamariza, as well as the considerable deposits here of ancient extraction (dumps), enrichment (wash), and slag from smelting, allow us to place ancient Maroneia at this locale, so named by analogy to Thracian Maroneia. It also gives us an extremely accurate picture of the gigantic and pioneering works by the ancients especially in the sectors of mining shafts Hilarion No. 1, Serpieri No. 1, and Jean Baptiste No. 1. The reports relating to Jean Baptiste No. 1 particularly highlight the ancient extraction vein at a depth of just 28m and the presence of a rich lead‑silver deposit at 76m, extending over a length of 500m with a thickness of 2 to 8m, which is most probably the famous “vein” identified in 483 BC.

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