The building where I live: a social mapping of the city

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21 juin 2023

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This article describes the last 70 years of a building located in the centre of Naples. It draws on interviews as well as the author’s memories. A number of typical characteristics of this specific context have emerged from the analysis that will be presented here: the various sizes and quality of the apartments, which therefore host families from very different economic backgrounds (i.e. well‑off, middle-class, socially unprotected and poor families living in the same building) – a variety that also characterises lower-than-average rented houses in Naples; the large-scale prevalence of property that has been divided up; the role of certain organisations that protect vulnerable groups in the market system by managing a small number of dwellings; the tendency of families to put down roots in the apartments; the absence of developers investing in historical dwellings; the role played by immigrants. These structural factors allow for the identification of dynamics of slow yet active transformations in a city that is essentially open to plurality and capable of exceptional adaptability, as in the case of the building under examination. These transformations cannot be understood through categories used elsewhere, such as gentrification, polarisation or segregation, which neglect the cities of the south.

Cet article décrit les 70 dernières années d’un immeuble situé dans le centre de Naples. Il s’appuie sur des entretiens ainsi que sur les souvenirs de l’auteur. Un certain nombre de caractéristiques typiques de ce contexte spécifique sont ressorties de l’analyse qui sera présentée ici : les tailles et qualités variées des appartements, qui accueillent donc des familles de milieux économiques très différents (c’est‑à‑dire des familles aisées, de la classe moyenne, socialement non protégées et pauvres vivant dans le même immeuble) – une variété qui caractérise également les maisons louées à des prix inférieurs à la moyenne à Naples ; la prévalence à grande échelle de la propriété divisée ; le rôle de certaines organisations qui protègent les groupes vulnérables dans le système du marché en gérant un petit nombre de logements ; la tendance des familles à s’enraciner dans les appartements ; l’absence de promoteurs investissant dans les habitations historiques ; le rôle joué par les immigrés. Ces facteurs structurels permettent d’identifier des dynamiques de transformations lentes mais actives dans une ville essentiellement ouverte à la pluralité et capable d’une adaptabilité exceptionnelle, comme dans le cas de l’immeuble examiné. Ces transformations ne peuvent être comprises à travers des catégories utilisées ailleurs, telles que la gentrification, la polarisation ou la ségrégation, qui négligent les villes du sud.

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