Marié à un « étranger », marié à l’étranger

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12 décembre 2019

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Vintilă‑Ghițulescu Constanţa, « Marié à un « étranger », marié à l’étranger », Bulletin de correspondance hellénique moderne et contemporain, ID : 10.4000/bchmc.296


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À travers des archives inédites, tenues tant par les tribunaux ecclésiastiques que les tribunaux laïcs roumains, ce travail voudrait analyser la relation entre le mariage d’un étranger et son insertion dans le pays d’accueil. Tout le long du xviiie siècle, on assiste à une forte migration à l’intérieur de l’Empire ottoman, pays roumains compris. Des orthodoxes (Grecs, Serbes, Bulgares, Valaques), mais aussi des juifs ou des musulmans arrivent et s’établissent parfois définitivement, parfois pour une longue période dans les villes et les villages roumains. Le mariage se révèle être la principale et la première solution pour s’insérer dans le nouveau milieu, générant assez vite l’accès aux privilèges économiques et sociaux. Un mécontentement sourd prend aussi naissance contre « les Grecs » qui s’emparent des offices, des femmes et des propriétés des autochtones, mais sans jamais conduire à une lutte ouverte.

Thanks to the rich and unpublished archives kept by the ecclesiastical and civil courts, the paper explores the relationship between the marriage of a foreigner and their insertion in a new country. All along the 18th century, an important migration takes place within the Ottoman Empire, including the Danubian Principalities. Christian Orthodox (Greeks, Bulgarians, Wallachs, Serbians, etc.), as well as Jews and Muslims arrive and settle down in the Romanian villages and cities, sometimes temporarly, sometimes permanently. Marriage seems to be the first means of insertion in the new “home”, engendering access to economic and social privileges. A mute discontent develops against “the Greeks” who take hold of the dignities, the women or the lands of the autochthones, but this discontent never becomes open struggle.

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