25 juin 2021
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2732-6535
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Félix Relats Montserrat, « De la fouille au musée : les partages des antiquités égyptiennes au début du xxe siècle à travers l’exemple de Médamoud », Bulletin de correspondance hellénique moderne et contemporain, ID : 10.4000/bchmc.614
Au tournant des xixe et xxe siècles, le système des partages encadrés par la législation égyptienne constituait une des sources pour alimenter les collections muséales européennes. Si ce mécanisme a été étudié sur le plan des relations entre les puissances de l’archéologie coloniale, les objets compris dans ces processus n’ont pas autant attiré l’attention des chercheurs, de même que les négociations préliminaires entre les acteurs de l’archéologie de l’époque. Le cas d’étude développé dans le présent article porte sur le site de Médamoud, fouillé par l’Institut français d’archéologie orientale du Caire au nom du musée du Louvre, qui est représentatif des intérêts divergents entre les fouilleurs, les musées bénéficiaires et enfin les autorités égyptiennes chapeautées par un savant français. Derrière ces discussions, une histoire culturelle du mobilier de fouilles se dessine par les critères faisant d’un objet archéologique une œuvre muséale.