12 novembre 2013
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Bérengère Vachonfrance-Levet, « Fantômas - À l’ombre de la guillotine (Louis Feuillade, 1913) ou Quand le cinéma s’émancipe… », Belphégor, ID : 10.4000/belphegor.115
L’année 1913, avec l’adaptation cinématographique de Fantômas par Louis Feuillade, marque un moment charnière de la culture de masse en France, celui où le cinéma s’affirme comme un spectacle de masse à part entière. Fantômas - À l’ombre de la guillotine illustre en effet un double mouvement d’émancipation du cinéma à l’égard, d’une part, de la littérature populaire, et, d’autre part, du théâtre - moment d’émancipation complexe puisque, dans le même temps, Louis Feuillade inscrit son film dans la filiation de l’œuvre de Pierre Souvestre et Marcel Allain, et n’hésite pas à se tourner vers l’esthétique théâtrale pour traduire cinématographiquement des procédés littéraires.