Mutation et réemploi du roman historique. Entre fidélité et renouvellement d’une tradition au lendemain de la Première Guerre mondiale

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16 décembre 2020

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Cédric Hannedouche, « Mutation et réemploi du roman historique. Entre fidélité et renouvellement d’une tradition au lendemain de la Première Guerre mondiale », Belphégor, ID : 10.4000/belphegor.3301


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Le roman historique populaire du début du XXe siècle se désenclave ostensiblement du giron du roman de cape et d’épée instauré par les succès dumasiens. La prise en compte de deux œuvres, L’Aiglonne, ciné-roman d’Arthur Bernède et La Comtesse de Cagliostro de Maurice Leblanc permet de mesurer la distance prise avec le modèle tutélaire des aventures historiques d’Alexandre Dumas. Cet article propose d’étudier les circonstances qui accompagnent la naissance de deux productions populaires révélatrices de l’évolution du roman historique traditionnel. L’Aiglonne d’Arthur Bernède renonce au Grand Siècle pour les campagnes napoléoniennes. La reconstruction historique en fiction prévaut ici sur la reconstitution de la scène et affiche ainsi clairement sa nature romanesque. Maurice Leblanc, de son côté, réintroduit la matière des romans historiques dans ses enquêtes policières soulignant de son côté une volonté évidente de faire de l’histoire et de l’histoire littéraire une réserve romanesque.

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