De l’école à la maison à la cour de récréation. Métamorphoses et disparition des illustrés pour petites filles (1946-1974)

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19 janvier 2022

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Béatrice Guillier, « De l’école à la maison à la cour de récréation. Métamorphoses et disparition des illustrés pour petites filles (1946-1974) », Belphégor, ID : 10.4000/belphegor.4250


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À partir du début du xxe siècle et jusque dans les années 1970, les illustrés pour petites filles connaissent une grande popularité. La Semaine de Suzette, Fillette, Bernadette et Lisette proposent chaque semaine à leurs lectrices de nombreuses rubriques destinées à les former à leur futur rôle social de mère et d’épouse. Dans leur forme et leur contenu, ces titres prolongent et complètent l’enseignement ménager dispensé dans l’enseignement primaire et secondaire. Ils apparaissent comme un support éducatif, qui recoupe une vision différencialiste des sexes portée par l’État. Après-guerre, la généralisation de la mixité complexifie le rôle des périodiques, qui dans la lignée de leur mission éducatrice se retrouvent à porter un discours institutionnel pro-mixité qui entre en contradiction avec leur existence même. Confrontés à une instruction publique prônant une éducation unique, les hebdomadaires pour petites filles laissent la place à des publications mixtes, dans un contexte de rupture des transmissions intergénérationnelles féminines.

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