Manuel Tuñón de Lara et ses maîtres : Manuel Núñez de Arenas et Pierre Vilar

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9 octobre 2018

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Joseph Pérez, « Manuel Tuñón de Lara et ses maîtres : Manuel Núñez de Arenas et Pierre Vilar », Bulletin d’histoire contemporaine de l’Espagne, ID : 10.4000/bhce.358


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Manuel Tuñón de Lara (1915-1997) a eu deux maîtres Il a appris d’eux trois choses : la nécessité de s’engager dans les combats du monde contemporain ; la fécondité d’une méthode –le marxisme– ; l’ouverture d’esprit. Il souhaitait quitter Paris, ville où les contacts intellectuels étaient nombreux et attractifs, mais où il avait aussi l’impression de perdre beaucoup de temps. Tuñón voulait écrire une œuvre, avoir des élèves, être à deux pas de l’Espagne. Voilà pourquoi Pau l’attirait. En quittant Paris, il s’éloignait du parisianisme et du snobisme qui guettaient certains intellectuels. On est en présence d’un recul significatif de la rationalité. À Pau, Tuñón a résisté avec succès à ces phénomènes de mode et il a cherché à en préserver ceux qui ont choisi d’être

Manuel Tuñón de Lara (1915-1997) tuvo dos maestros : Manuel Núñez de Arenas (1886-1951) y Pierre Vilar (1906-2003). Le enseñaron tres cosas : la necesidad de comprometerse en los combates del mundo contemporáneo ; la fecundidad de un método –el marxismo– ; la apertura de espíritu. Quería dejar París donde los contactos intelectuales eran numerosos, pero donde también tenía la impresión de perder mucho tiempo. Tuñón quiso redactar una obra, tener alumnos, estar cerca de España. Por consiguiente, le atrajo la ciudad de Pau. Al dejar París, se alejaba del espíritu parisino y del esnobismo que acechaba a algunos intelectuales. Se comprueba hoy un distanciamiento significativo de la racionalidad. En Pau, Tuñón resistió con éxito a los fenómenos de moda y procuró proteger de ello a quienes decidieron ser sus alumnos.

Manuel Tuñón de Lara (1915-1997) had two masters. He learnt of them three things: the necessity of making a commitment in the fights of the contemporary world; the fertility of a method –the Marxism–; the open-mindedness. He wished to leave Paris, city where the intellectual contacts were many and attractive, but where he also had the impression to waste a lot of time. Manuel Tuñón de Lara wanted to write a work, credit note of the pupils, to be just a step from Spain. That’s why Pau attracted him. By leaving Paris, he went away from the parisianisme and from the snobbery, which watched for certain intellectuals. We are in the presence of a significant backward movement of the rationality. In Pau, Manuel Tuñón resisted successfully these latest fads and he tried to protect those from it who chose to be his pupils.

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