9 octobre 2018
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Elías Díaz, « Intelectuales: la oposición a la dictadura, la transición a la democracia », Bulletin d’histoire contemporaine de l’Espagne, ID : 10.4000/bhce.501
Deux propositions se dégagent de cet article. La première rappelle l’importance que le monde de la culture et l’engagement des intellectuels signifia, ainsi que d’autres facteurs décisifs, pour l’avancée des changements sociaux et politiques dans la lutte démocratique contre le régime franquiste. La seconde signale la connexion de fond existante entre la culture de l’opposition à la dictature (avant 1975) et la culture de la transition à la démocratie (après 1975). Au cours de cette longue période, dans cette ligne générale, deux dates structurent l’itinéraire démocratique partagé et pluriel de la gauche : celle qui se réfère à la génération de 1956, au caractère plus social-démocrate et institutionnel (centré sur la construction d’un État de Droit) et, postérieurement, la génération de 1968, plus libertaire et orientée vers l’action à l’intérieur de ce que l’on appela alors «les nouveaux mouvements sociaux». Des propositions de réunion, non exempte de critique, entre ces deux dimensions allait sortir la meilleure philosophie politique (réalisée et non réalisée) en ces temps de transition et de démocratie.