29 mars 2017
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Riad Haidar, « Thomas Young et la théorie ondulatoire de la lumière », BibNum, ID : 10.4000/bibnum.785
Dans une série d’articles entre 1800 et 1803, Young explique un certain nombre de ses expériences, dont l’expérience dite des deux « fentes de Young ». Il introduit le terme d’interférences lumineuses – qui sera universellement repris. Tout en suivant le raisonnement sur celui de Newton dans Opticks (1704), en en citant plusieurs passages, Young s’écarte de la théorie corpusculaire de son compatriote, pour étayer la théorie ondulatoire de la lumière (initialement imaginée par Huygens). Il essaie aussi d’expliquer par la théorie ondulatoire la diffraction par une seule fente. L’ensemble de ses résultats seront repris par le physicien français Fresnel (sur l’instigation d’Arago), avec qui Young sera en correspondance suivie. Fresnel leur donnera une base mathématique et physique rigoureuse.