17 janvier 2023
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Pierre Radvanyi, « La découverte de la radioactivité artificielle », BibNum, ID : 10.4000/bibnum.840
Dans sa conférence Nobel de décembre 1935, Joliot revient sur la découverte de la radioactivité artificielle (mise en évidence de l’isotope radioactif du phosphore : ainsi, il n’y avait pas que les éléments lourds susceptibles d’être radioactifs), accompagnée par la découverte de la radioactivité ϐ+ (émission d’un électron positif par l’élément radioactif non naturel). Joliot a aussi dans son discours Nobel l’intuition des réactions en chaîne qui sera vérifiée quelques années plus tard. Comme les rayons X, la radioactivité artificielle eut immédiatement des applications médicales. Les traceurs radioactifs, faits à partir d’éléments radioactifs de faible durée de vie (donc préparés à l’hôpital), se fixent sur des organes à étudier et émettent un rayonnement gamma (annihilation d’un électron et d’un positon) capté par le scintigraphe.