Charpentiers et couvreurs

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Date

27 mars 2017

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Alpara

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Résumé 0

Dans le cadre de vastes plaines septentrionales et de moyennes montagnes méridionales, l'Auvergne médiévale et ses marges accueillent un couvert forestier différencié et des charpentes adaptées. Cet ouvrage s'attache à montrer comment les chantiers des clercs ou des laïcs se plient aux réalités forestières, à la qualité des bois d'œuvre et aux qualifications des équipes. Dès le XIe siècle et jusqu'au milieu du XIIIe siècle, la majeure partie de ces régions manque de bois et pallie la pénurie en proposant notamment la solution maçonnée de la couverture sur reins de voûtes. À partir des années 1250, l'architecture gothique s'impose en Bourbonnais, dans la Marche et le nord du diocèse de Clermont. Elle implique l'usage de combles et celui de nouvelles techniques de charpenterie. Désormais, la ferme-latine et ses dérivés sont remplacés par la solution « française » du chevron-formant-ferme. Toutefois, le processus d'acculturation n'est pas conduit à son terme. La charpente à chevrons-formant-fermes concerne les zones les plus anciennement réceptives aux ouvrages charpentés, alors qu'ailleurs les techniques romanes sont maintenues. À la suite de collaborations élargies, l'auteur tente de rassembler une documentation diversifiée et propose de nouvelles hypothèses en faisant intervenir les résultats d'études typologiques, technologiques, dendrochronologiques ou climatologiques.

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