15 mai 2020
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Jean-Jacques Pollet, « Chapitre 3. Quelques effets du punch hoffmannesque... », Artois Presses Université, ID : 10.4000/books.apu.9208
Tous les genres connaissent l’ivresse. Mais chacun développe un code particulier pour la traduire, l’évoquer, la mettre en scène. Il semble que le fantastique, par vocation, tende à problématiser l’état même d’ivresse ; puisqu’il lui importe de toujours poser la question du statut même de l’événement narré, de sa crédibilité, de son authenticité, il est amené à ressasser l’interrogation sur le degré de lucidité de celui qui le vit et/ou le rapporte – celui-ci était-il, au moment de son aventu...