Les formes de l’habitat dans les campagnes lyonnaises durant l’Antiquité tardive

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23 juillet 2020

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Lugdunum

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Matthieu Poux et al., « Les formes de l’habitat dans les campagnes lyonnaises durant l’Antiquité tardive », ARTEHIS Éditions, ID : 10.4000/books.artehis.4456


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Cette étude a pour objectif de dresser un nouvel état des connaissances sur l’habitat rural dans la région lyonnaise durant l’Antiquité tardive (fin iiie s.- ve s.). Elle fournit d’abord l’occasion de réexaminer et de préciser les limites d’un territoire qui semble avoir subi de profonds changements après la Tétrarchie. L’enquête menée à partir de la bibliographie existante, enrichie au cours des dernières années par de nombreuses fouilles préventives, a permis de cataloguer une dizaine de sites de nature différente, localisés principalement dans l’Est lyonnais (le Velin). Dans les campagnes de l’Ouest lyonnais, plus pauvres en découvertes, les recherches récentes menées sur le site de la villa de « Goiffieux » à Saint-Laurent-d’Agny permettent de mieux cerner les modalités d’occupation de ce territoire constitutif de l’ancienne pertica de Lugdunum, abondamment documenté par les cartulaires médiévaux. L’étude révèle la diversité des formes d’occupation, pour certaines tributaires des aménagements antérieurs et pour d’autres, de créations nouvelles. Elle indique aussi la perduration des plus grands domaines jusqu’à la fin de l’Antiquité tardive, voire jusqu’au Moyen Âge, où ils se prévalent encore du statut de chefs-lieux administratifs. Les analyses de détail témoignent de pratiques agricoles tournées vers un mode de production plus vivrier, adossé à des réseaux d’échange à longue distance qui sont encore très dynamiques.

The aim of this study is to bring up to date knowledge about rural habitats in the Lyon area during Late Antiquity (late 3rd-5th c.). It first re-examines the limits of a territory that seems to have undergone serious change after the Tetrarchy. The study started from the existing bibliography, which has been enriched during recent years by many rescue excavations. It had the aim of cataloguing some ten sites of different character that are mostly situated in the east of the Lyonnaise area (Velin). Research carried out recently on the site of the villa of “Goiffieux” at Saint-Laurent-d’Agny in west Lyonnais has better identified the forms of occupation of the ancient pertica of Lugdunum, which is abundantly documented in medieval cartularies. The paper shows the diversity of the forms of occupation, some of which were the continuation of earlier traditions while others were new creations. It also indicates the largest domains up until the end of Antiquity and start of the Middle Ages, when they still enjoyed the status of local administrative capitals. Analysis reveals agricultural practices aimed more towards food production, supported by long-distance trading networks that remained very active.

Ziel dieser Studie war eine Bestandsaufnahme der Kenntnisse der spätantiken (Ende des 3. bis 5. Jh.) ländlichen Siedlungen in der Gegend um Lyon. Die Studie bietet zunächst die Gelegenheit die Grenzen eines Territoriums, in dem sich nach der Tetrarchie tiefgreifende Wandlungen vollzogen hatten, erneut zu überprüfen und genauer zu bestimmen. Die Untersuchung ging von der existierenden Bibliografie aus, ergänzt durch die zahlreichen Präventivgrabungen der letzten Jahre. Vornehmlich im Osten von Lyon (le Velin) wurden an die zehn unterschiedliche Siedlungsstrukturen erfasst. Für die ländlichen Gebiete westlich von Lyon liegen weniger Funde vor ; die vor kurzem durchgeführten Grabungen auf dem Gelände der villa von „Goiffieux“ in Saint-Laurent-d’Agny ermöglichen die Bedingungen der Besiedlung dieses Territoriums besser zu verstehen. Es war Bestandteil der in den mittelalterlichen Kartularien reichlich dokumentierten pertica von Lugdunum. Die Studie lässt die Vielfalt der Siedlungsformen erkennen, von denen sich einige aus früheren Anlagen ableiten, während es sich bei anderen um Neugründungen handelt. Sie zeigt zudem, dass die größten Güter bis zum Ende der Spätantike oder gar bis zum Mittelalter fortbestehen, als sie noch den Status von Verwaltungszentren beanspruchen. Die Detailanalysen zeugen von landwirtschaftlichen Aktivitäten, die zunehmend auf Eigenbedarf ausgerichtet sind, doch auch in noch sehr dynamische Fernhandelsnetze eingebunden sind.

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