22 janvier 2019
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Séverine Clément-Tarantino, « Je et les autres. Réflexions sur la voix épique dans l’Énéide », Ausonius Éditions, ID : 10.4000/books.ausonius.5166
Dans l’invocation aux Muses archétypale que forment les vers 484-493 du chant 2 de l’Iliade, le poète épique apparaît comme un homme privilégié par les Muses : celles-ci le soustraient à sa condition de mortel en lui évitant d’être réduit à l’ignorance à laquelle est assimilée l’information par ouï-dire. Elles lui font partager leur omniscience, de manière à le rendre aussi capable d’opérer un choix indispensable au sein d’une quantité de connaissances infinie : Ἔσπετε νῦν μοι, Μοῦσαι Ὀλύμπια...