17 janvier 2014
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Jean-Baptiste Para, « Le marrane de sa propre jeunesse. Notes sur Aragon au début des années cinquante », Éditions de la Bibliothèque publique d’information, ID : 10.4000/books.bibpompidou.793
On célébra en 1957 le centenaire des Fleurs du mal et pour la circonstance Aragon publia dans Les Lettres françaises un texte qui emprunte son titre à un vers de Baudelaire : « Des plaisirs plus aigus que la glace ou le fer ». Aragon y fait d’emblée l’aveu d’une ambivalence assez vive de ses dispositions intellectuelles et affectives à l’égard de Baudelaire : « Il n’y a pas de poète qui soulève plus de passion que Baudelaire. On ne peut en parler, on n’en peut rien dire que cela n’offense que...