17 janvier 2014
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Olivier Barbarant, « La mise en voix », Éditions de la Bibliothèque publique d’information, ID : 10.4000/books.bibpompidou.817
« Le mystère du chant », note Aragon dans une phrase nominale en mai 1946 des Chroniques du Bel Canto. On ne saurait mieux dire. De fait, toute l’œuvre désigne, en prose ou en vers et peu importe, ce point nodal de l’esthétique aragonienne, qui en constitue la clef et dans le même temps le point aveugle, aveuglé. « Je chante pour passer le temps » ; « D’où sort cette chanson lointaine » (Le Roman inachevé), « Arma virumque cano », « Et je ne suis plus entre les lèvres qu’un accompagnement sou...