El cocinero masón, la Inquisición y los franceses

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24 avril 2013

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Guy Rozat, « El cocinero masón, la Inquisición y los franceses », Centro de estudios mexicanos y centroamericanos, ID : 10.4000/books.cemca.1684


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Résumé Es Fr

A partir de un dossier de inquisición, en el cual se acusa a Lausel, cocinero francés del virrey Revillagigedo, de ser masón y antirreligioso, mostramos en este ensayo que a finales del XVIII, en la capital de la Nueva España, como probablemente en el conjunto de los dominios hispanoamericanos, ser francés podía acarrear serios problemas con el santo tribunal. Mostramos que la acusación de ser masón era, muy probablemente, sin fundamentos, pero que su proceso corresponde a una serie de decisiones políticas tomadas por el estado español para controlar a los franceses que vivían en México, temiendo que hicieran proselitismo “revolucionario”. La riqueza del expediente permite acercarse a la personalidad del cocinero Lausel, como permite esbozar reflexiones sobre lo que fue a finales del siglo xviii, el estatuto y funciones de ese nuevo tipo de cocinero y de los odios y rencores que podía suscitar en los otros “officiers” de la casa de un virrey.

A partir d’un dossier de l’Inquisition mettant en accusation Lausel, cuisinier français du vice-roi Revillagigedo, pour cause de franc-maçonnerie et d’irréligion, il s’agit de montrer qu’en cette fin du xviiie siècle, être Français pouvait attirer de sérieux problèmes avec le tribunal de l’Eglise, dans la capitale de la Nouvelle Espagne comme sans doute dans l’ensemble des colonies hispano-américaines. Il y a fort à parier que cette accusation était sans fondement; cependant pareil procès pour franc-maçonnerie répond à une série de décisions politiques prises par l’État espagnol à seule fin de contrôler les Français vivant au Mexique. Ceux-ci, en effet, étaient volontiers soupçonnés de prosélytisme «révolutionnaire». La richesse du dossier permet de se faire une idée précise de la personnalité de Lausel, mais également d’ébaucher la réflexion sur le statut et les fonctions de ce nouveau type de cuisinier à la fin du XVIIIe, en mettant au jour les haines et rancœurs qu’il était susceptible d’inspirer aux autres «officiers» de maison d’un vice-roi.

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