24 avril 2013
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Federico Fernández Christlieb, « Lectura de una geometría de la sensibilidad Urbanismo francés y mexicano de los siglos xviii y xix », Centro de estudios mexicanos y centroamericanos, ID : 10.4000/books.cemca.839
Les lignes géométriques du quadrillage urbain peuvent être lus comme des messages associés à une sensibilité culturelle. Si nous nous efforçons de lire ces lignes dans les villes françaises et mexicaines du xviii et xixème siècle, on peut trouver au moins quatre expressions géométriques qui se répètent: l'alignement, la régularité, l'uniformité et la dimension monumentale. En effet, dans des villes comme Paris ou Mexico, on retrouve constamment la volonté des urbanistes de construire des rues rectilignes, correspondant à des patrons prédéfinis, les rendant plus imposantes par des monuments voyants et représentatifs. Mais qu'y a t-il derrière cette répétition géométrique que nous découvrons à Paris ou à Mexico? Il y a, de toute évidence, un désir d'imitation, la transcription d'une nouvelle dimension urbaine. Quelle dimension en matière d'urbanisme? Cette nouvelle approche veut appréhender la manière dont les deux peuples regardent le monde, leur manière de percevoir le pouvoir politique, l'histoire patrie, la beauté architecturale, la force de l'urbanisme, la sécurité, l'ordre, la propreté. C'est un message qui nous montre comment chacun peut l'appréhender. Et dans cette période de forte influence française, on peut noter une certaine sensibilité partagée entre les urbanistes mexicains et français.