13 décembre 2017
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Isabelle Bourgeois, « Les 40 heures pour l’emploi ? », CIRAC, ID : 10.4000/books.cirac.717
Les accords signés en 2004 chez Siemens, puis DaimlerChrysler ou Volkswagen ont déclenché outre-Rhin un débat sur l’allongement et la modulation du temps de travail. Prémisses d’une hausse généralisée du temps de travail dans un pays que, au milieu des années 1990, le chancelier Kohl taxait de « gigantesque parc de loisirs » ? Le fait est que les coûts salariaux les plus élevés d’Europe ne sont plus guère compatibles avec un volume d’heures effectivement travaillées parmi les plus faibles d’Europe (1440). La compétitivité des entreprises s’en ressent, surtout dans une industrie internationalisée, seul véritable moteur de croissance de l’Allemagne.